paz

tout voyageur ne fait que se rappeler les images qu’il a déjà vues et celles qu’il veut voir mais qu’il connait donc déjà les paysages que traverse un corps sont semblables à ceux que traverse son esprit

« un paisaje nunca esta referido a si mismo sino a otra cosa, a un mas alla Ees una metafisica, una religion, un idea del hombre y del cosmos »1

se promener entre les murs, les fresques et les portes de la ville d’X, sous un ciel tendu de pluie effleurer la peau du silence jamais achevée et pour toujours en ruine suspendue en pleine jungle en plein désert cité fantôme spatiale que traversent les années-lumière

elle ne m’ouvre que sur moi-même

1 Un paysage ne se réfère jamais uniquement à lui-même, mais à bien d’autres choses, à un au-delà c’est une métaphysique, une religion, une certaine idée de l’homme et du cosmos.

Octavio Paz